P001
Surface : 71m² SDO
Budget : nc
Client : Privé
Lieu : rue des Glacis, 54000 NANCY
Etat : Livré en 2018
Budget : nc
Client : Privé
Lieu : rue des Glacis, 54000 NANCY
Etat : Livré en 2018
Rénovation et aménagement d’un appartement XIXe













Photographies de l’état existant

Plan de l’appartement aménagé













Photographie du projet réalisé et de son évolution
Il ne s‘agit pas de la rénovation à grand frais d’une demeure séculaire, ni d’un projet dans un bâtiment d’un architecte de renom, ni d’une oeuvre notable au regard de l’histoire de l’architecture ou même de l’Histoire.
Le budget est réduit et l’appartement dont-il est ici question est une réalisation classique, bien que qualitative, d’un 1e étage d’immeuble d’angle de style Haussmannien de la fin du XIXe siècle.
Pour autant, revenir au fondement des choses mêmes prétendument insignifiantes, des éléments quotidiens, de tout ce qui constitue notre décor matériel et immatériel devenu paradoxalement invisible parce que nous ne l’interrogeons plus, que nous voyons sans voir, au même titre qu’il n’est plus étonnant d’appuyer sur un interrupteur et de voir jaillir la lumière, n’est-il pas primordial pour domestiquer l’espace et le vivre avec plaisir ? N’est-il pas souhaitable de ramener notre regard et notre vie à l’ échelle du quotidien, à l’échelle de ce que nous pouvons palper et expérimenter concrètement ? Ne faut-il pas prendre conscience de notre environnement direct, de ce qui le rend beau, confortable ou désagréable, pratique ou mal pensé, de ce qui fait la qualité d’une chose pour pouvoir agir ensuite sur l’environnement global ? Resensibilisons-nous au quotidien et au sens des choses communes, si communes, si transparentes et pourtant si existentielles.
Cette rénovation est guidée par deux livres de George Perec , « Espèces d’espaces » et « L’infra-ordinaire » . Elle est ordinaire.
Tout semble toujours avoir été là et tout semble devoir y rester pour toujours.
Le budget est réduit et l’appartement dont-il est ici question est une réalisation classique, bien que qualitative, d’un 1e étage d’immeuble d’angle de style Haussmannien de la fin du XIXe siècle.
Pour autant, revenir au fondement des choses mêmes prétendument insignifiantes, des éléments quotidiens, de tout ce qui constitue notre décor matériel et immatériel devenu paradoxalement invisible parce que nous ne l’interrogeons plus, que nous voyons sans voir, au même titre qu’il n’est plus étonnant d’appuyer sur un interrupteur et de voir jaillir la lumière, n’est-il pas primordial pour domestiquer l’espace et le vivre avec plaisir ? N’est-il pas souhaitable de ramener notre regard et notre vie à l’ échelle du quotidien, à l’échelle de ce que nous pouvons palper et expérimenter concrètement ? Ne faut-il pas prendre conscience de notre environnement direct, de ce qui le rend beau, confortable ou désagréable, pratique ou mal pensé, de ce qui fait la qualité d’une chose pour pouvoir agir ensuite sur l’environnement global ? Resensibilisons-nous au quotidien et au sens des choses communes, si communes, si transparentes et pourtant si existentielles.
Cette rénovation est guidée par deux livres de George Perec , « Espèces d’espaces » et « L’infra-ordinaire » . Elle est ordinaire.
Tout semble toujours avoir été là et tout semble devoir y rester pour toujours.