P002
Surface : 203m² SDO
Budget : 450000 €/ht
Client : La Maison Heureuse du Pays de Brive
Lieu : rue Dumyrat, 19100 Brive-la-Gaillarde
Etat : Etudes en cours
avec Henry Turlier Architecte (Tulle, 19)
Budget : 450000 €/ht
Client : La Maison Heureuse du Pays de Brive
Lieu : rue Dumyrat, 19100 Brive-la-Gaillarde
Etat : Etudes en cours
avec Henry Turlier Architecte (Tulle, 19)
Construction d’un centre d’hébergement pour personnes en situation de handicaps dans l’enceinte existante de l’ancien hospice Dumyrat

Plan masse



Plan

Vue 01 - Depuis la rue Dumyrat / rue Soeur Sophie Maillard
Où ?
La Maison Heureuse s’épanouit dans un ancien hospice construit au XIXe siècle.
Le site présente un caractère palimpseste encore fortement marqué par l’architecture de l’hospice Dumyrat. Quatre éléments caractérisent le mieux la qualité du site :
- La Chapelle qui occupe une position centrale
- Le bâtiment principal en brasier
- Les murs d’enceinte apportant un caractère protecteur que l’on retrouvent déclinés dans le quartier
- Les extérieurs disponibles répartis sur deux niveaux.
Pour qui ?
Le projet consiste en la création d’un bâtiment d’hébergement pour personnes en situation de handicap mais autonomes.
Il apparait primordial d’offrir par les espaces et par les attentions portées sur la richesse de l’habitat, un cadre de vie rassurant, pratique, adapté sans pour autant tomber dans le registre d’un édifice médicalisé ou, tout du moins, usant des codes aseptisés d’un bâtiment d’aide à la personne.
Chaque résident doit pouvoir identifier son espace personnel et se l’approprier. De même, les espaces partagés, tel un foyer, doivent être au coeur de l’édifice. Il doit s’opérer une gradation de l’échelle du site jusque’à l’échelle privée de la chambre.
Comment ?
Le site est fortement marqué par l’utilisation du brasier.
La Chapelle, occupant une position centrale, est un bâtiment fédérateur pour le site.
Le projet propose de jouer sur ces archétypes en mettant en oeuvre des pignons en Brasier reprenant le gabarit de celui de la chapelle.
La Maison Heureuse s’épanouit dans un ancien hospice construit au XIXe siècle.
Le site présente un caractère palimpseste encore fortement marqué par l’architecture de l’hospice Dumyrat. Quatre éléments caractérisent le mieux la qualité du site :
- La Chapelle qui occupe une position centrale
- Le bâtiment principal en brasier
- Les murs d’enceinte apportant un caractère protecteur que l’on retrouvent déclinés dans le quartier
- Les extérieurs disponibles répartis sur deux niveaux.
Pour qui ?
Le projet consiste en la création d’un bâtiment d’hébergement pour personnes en situation de handicap mais autonomes.
Il apparait primordial d’offrir par les espaces et par les attentions portées sur la richesse de l’habitat, un cadre de vie rassurant, pratique, adapté sans pour autant tomber dans le registre d’un édifice médicalisé ou, tout du moins, usant des codes aseptisés d’un bâtiment d’aide à la personne.
Chaque résident doit pouvoir identifier son espace personnel et se l’approprier. De même, les espaces partagés, tel un foyer, doivent être au coeur de l’édifice. Il doit s’opérer une gradation de l’échelle du site jusque’à l’échelle privée de la chambre.
Comment ?
Le site est fortement marqué par l’utilisation du brasier.
La Chapelle, occupant une position centrale, est un bâtiment fédérateur pour le site.
Le projet propose de jouer sur ces archétypes en mettant en oeuvre des pignons en Brasier reprenant le gabarit de celui de la chapelle.
Cette disposition permet également d’identifier les deux ailes de chambres du projet.
Deux refends intérieurs en pierre accueillent du mobilier. Le matériau, structurel, apporte une
inertie au projet et permet d’identifier les deux fonctions de l’espace partagé.
Entre les deux pignons de pierre se glisse une ossature et charpente bois.
Libérant le plan, elle rend possible une évolution future à moindre transformation.
La qualité du volume cathédrale produit est rendue lisible dans les chambres et les circulations.
Les façades sont en ossature bois à bardage en bardeaux. Le bois est sourcé localement.
La partie centrale se couvre d’une toiture terrasse végétalisée. La couverture des deux ailes aux pignons de brasier se parent d’ardoises, jouant encore une fois sur l’archétype de la chapelle et plus généralement sur son usage massif dans le quartier.
Les déchets d’ardoises des ardoisières locales seront valorisés dans les bétons du socle et des dalles.
Le traitement de l’extérieur se veut simple tout en reconnectant le jardin arrière, aujourd’hui relativement isolé, au reste du site.
L’implantation du bâtiment se fait en retrait du mur de clôture. Le recul permet de le mettre en valeur tout en dégageant une perspective sur la chapelle depuis le jardin et depuis la rue Dumyrat.
La Chapelle retrouve ainsi une position noble tout autant que centrale.
Le patio, au-delà de son effet de transition, apporte une zone d’ombre. L’arbre qui y sera planté et l’ombre portée de la façade de l’aile droite permettra de conserver une température douce en été.
La terrasse dans le prolongement du salon profite d’une vue en promontoire au-dessus du mur.
Deux refends intérieurs en pierre accueillent du mobilier. Le matériau, structurel, apporte une
inertie au projet et permet d’identifier les deux fonctions de l’espace partagé.
Entre les deux pignons de pierre se glisse une ossature et charpente bois.
Libérant le plan, elle rend possible une évolution future à moindre transformation.
La qualité du volume cathédrale produit est rendue lisible dans les chambres et les circulations.
Les façades sont en ossature bois à bardage en bardeaux. Le bois est sourcé localement.
La partie centrale se couvre d’une toiture terrasse végétalisée. La couverture des deux ailes aux pignons de brasier se parent d’ardoises, jouant encore une fois sur l’archétype de la chapelle et plus généralement sur son usage massif dans le quartier.
Les déchets d’ardoises des ardoisières locales seront valorisés dans les bétons du socle et des dalles.
Le traitement de l’extérieur se veut simple tout en reconnectant le jardin arrière, aujourd’hui relativement isolé, au reste du site.
L’implantation du bâtiment se fait en retrait du mur de clôture. Le recul permet de le mettre en valeur tout en dégageant une perspective sur la chapelle depuis le jardin et depuis la rue Dumyrat.
La Chapelle retrouve ainsi une position noble tout autant que centrale.
Le patio, au-delà de son effet de transition, apporte une zone d’ombre. L’arbre qui y sera planté et l’ombre portée de la façade de l’aile droite permettra de conserver une température douce en été.
La terrasse dans le prolongement du salon profite d’une vue en promontoire au-dessus du mur.